Des indemnités kilométriques vélo à Saint-Nazaire

Intervention de Pascale Hameau sur l’importance des arbres lors du conseil municipal du 17 novembre 2017.

Il nous fut poursuivre nos efforts pour réduire la place de la voiture individuelle dans nos déplacements. Tout nous y convoque aujourd’hui. L’alerte des 15000 scientifiques cette semaine encore tenant ces propos : « Il sera bientôt trop tard pour dévier de notre trajectoire vouée à l’échec
car le temps presse. Nous devons prendre conscience, aussi bien dans nos vies quotidiennes que dans nos institutions gouvernementales, que la Terre, avec toute la vie qu’elle recèle, est notre seul foyer. Pour les chercheurs, nos seules chances de salut passent par un sursaut collectif et aussi individuel : « en limitant notre propre reproduction […] et en diminuant drastiquement notre consommation par tête de combustibles fossiles, de viande et d’autres ressources »

Plus proche de nous encore, l’épisode de pollution d’hier nous confirme l’effet désastreux de nos gaz d’échappement sur la qualité de l’air.

Cette nouvelle proposition d’indemnité kilométrique vélo faite aux agents de la ville est donc satisfaisante et va dans le sens d’une vraie alternative au tout voiture. Après La Rochelle ou Orvault, Saint-Nazaire proposera donc cette indemnité aux agents municipaux à partir du mois de janvier
prochain.

On le comprend vite, cette indemnité participe à l’incitation à prendre son vélo plutôt que sa voiture pour venir au travail. Mais pour aller au bout de cette incitation, il faut avoir une politique globale qui puisse lever tous les freins à cet usage.

Pour cela, il est nécessaire de :

  • Bénéficier d’un bon vélo : l’offre du vélycéo comme de bourses aux vélos peuvent y contribuer
  • Bénéficier d’aménagements cyclables fiables et structurants. C’est ce qui est prévu avec le plan vélo adopté par la ville en avril dernier et le PDU en cours d’écriture à la Carène
  • Bénéficier d’un véhicule de travail pour les déplacements éventuels professionnels et difficilement faisables à vélo (pour des interventions rapides) ou plus adaptés au covoiturage (visites de chantiers, longue distance…) : cela est possible également avec le pool de véhicules mutualisés (à la mairie comme à la plateforme logistique).
  • Enfin, prendre en considération la multimodalité pour les plus éloignés : il faut permettre aux cyclistes de prendre le train ou le bus avec leur vélo afin de parcourir de plus longues distances.

C’est aujourd’hui possible avec le TER et pris en charge par notre offre cumulable d’indemnités.

Une réflexion reste donc à notre charge : la possibilité de prendre le bus avec nos vélos. Offre qui serait possible avec des systèmes d’accroches à l’avant ou à l’arrière des bus ou dans le bus lors de périodes plus creuses.

Nous sommes donc très satisfaits de cette nouvelle mesure en faveur d’un mode de déplacement qui doit prendre toute sa place dans notre ville !

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