Stelia et Rabas : quelles suites pour protéger la santé de nos concitoyen.nes ?

Intervention de Pascale Hameau lors du conseil municipal du 28 septembre 2018.

Monsieur le Maire, mes chers collègues

Nous sommes très préoccupés par cette question de santé publique puisque nous sommes en réalité aujourd’hui dans une impasse. Tout le monde dit avoir fait ce qu’il devait : l’État en assumant le suivi des entreprises classées ICPE Industries classées pour la protection de l’environnement soit potentiellement polluantes les entreprises en effectuant les mesures de leurs émissions à la cheminée et la mairie en effectuant des mesures de qualité de l’air dans le quartier allant au-delà même de nos compétences.

Cependant l’ARS n’a pu analyser les résultats puisqu’il n’existe aucune norme en la matière. : on mesure les émissions à la cheminée mais pas leur impact sur l’environnement air terre ou eau. Nous sommes donc devant un vide juridique et politique et nous renouvelons notre appel aux législateurs européens et français pour qu’ils comblent ce vide.

D’autre part, si la loi européenne appelée REACH interdit l’utilisation du chrome VI potentiellement cancérigène, elle permet malgré tout aux entreprises de continuer à l’utiliser tant qu’ils n’ont pas trouvé de substitutif utile à leur process. Et cette dérogation peut durer de nombreuses années. Nous appelons donc à nouveau les entreprises à mobiliser leurs services recherche et développement pour trouver de manière urgente ce substitutif.

La qualité de notre environnement n’est pas qu’une histoire de confort mais bien une urgence qui relève de la responsabilité de tous et qui nécessite une politique locale et nationale qui ne doit pas être « marche arrière toute », mais une véritable politique écologiste.

Merci de votre attention,

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