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  1. économies – Saint-Nazaire

    eqpt public

    vendredi 22 mars 2013


     

    Les gymnases et salles de sports sont très énergivores. Ils sont en première ligne de la campagne menée par la ville pour réduire la facture énergétique.

    Photo : Dominique Macel

    L’énergie flambe, les finances publiques fondent. La ville s’est lancée dans un chantier d’économies d’énergies sur l’éclairage public. Ça ne se voit pas, mais ça peut rapporter gros.

    Alors que le plan climat énergie territorial sera présenté la semaine prochaine à la Carene, la ville a éclairé, lors d’une conférence de presse, les Nazairiens sur les actions menées pour réduire la facture énergétique. Un poste important dans le budget puisqu’il correspond à 3 % des dépenses de fonctionnement (3 M€). Et qui aurait tendance à s’amplifier avec la hausse des prix de l’énergie. Pour endiguer cette vague, voire pour réduire la facture énergétique, une seule solution, réaliser des économies d’énergies.

    Économies au pluriel

    Durant ce mandat, la ville a lancé un programme d’économies d’énergies. Au pluriel car il y a plusieurs types d’économie. La première qui consiste à réduire le nombre de kilowattheures consommés sur l’ensemble du patrimoine urbain. La seconde qui implique une réduction des gaz à effet de serre. Au pluriel, car plusieurs énergies sont concernées : le gaz pour le chauffage des bâtiments et de l’eau, l’électricité pour l’éclairage des bâtiments et de la voirie.

    La loi des trois 8

    Bernard Garnier, adjoint au maire, en évoquant ce programme a souligné que « si rien n’avait été fait pendant ce mandat, la facture énergétique aurait augmenté de 8 M€ ». Un chiffre qu’il rapproche du coût de la rénovation des bâtiments scolaires, 8 M€, ou du prix de revient d’une école neuve, 8 M€. D’où la loi des trois 8. Et une image sonnante et trébuchante de l’importance des économies réalisées.

    Diagnostic thermique

    Une soixantaine de sites du patrimoine de la ville ont été recensés et un diagnostic thermique a été réalisé pour déterminer et lancer des travaux permettant de limiter les dépenses énergétiques et les émissions de gaz à effet de serre. Sont concernés les établissements scolaires anciens non encore réhabilités, les équipements sportifs (gymnases, aires de jeux intérieures, terrains extérieurs), bâtiments culturels ou administratifs et bien sûr l’éclairage public. Le budget global se monte à 1 M€. Les travaux ont commencé en janvier et se termineront en septembre de cette année. Avec une économie estimée à 3 % sur l’énergie consommée par la ville. En ce qui concerne l’éclairage, les anciennes lampes à incandescence sont remplacées par des ampoules fluo compactes, à basse consommation.

    Que la lumière soit

    Parallèlement à ces travaux, la ville a sensibilisé les usagers des bâtiments, notamment dans les clubs sportifs, à veiller à une bonne utilisation de l’éclairage. Tout en mettant à leur disposition des moyens techniques pour que la lumière ne soit pas allumée inutilement. Ainsi l’éclairage est automatisé quand cela est possible. Il fonctionne selon l’intensité lumineuse, les plages d’utilisation ou en présence de personnes.

    Eric MARTIN.

     

  2. Les espaces agricoles bientôt pérennisés – Saint-Nazaire

    Les espaces agricoles bientôt pérennisés – Saint-Nazaire

    vendredi 15 mars 2013


     

    Cette disposition permettra de stabiliser le devenir agricole et naturel des terres, comme ici au Port du Vivier.

    D’ici l’année prochaine, le devenir de certains espaces agricoles et naturels sera stabilisé. Divers acteurs,

    dont la Ville et la Carene oeuvrent ainsi. Un projet très politique même.

    A Saint-Nazaire et plus globalement dans les communes de la Carene, 45 % du territoire est agricole. Il est valorisé seulement par 1,5 % de la population active. En dépit de la diminution de 18 % de la surface agricole utile entre 1980 et 2000, plusieurs exploitations subsistent. Mais on le devine, elles sont menacées.

    Alors bien sûr le Plu (Plan local d’urbanisme) les protège pour une durée de 20 ans. D’ici un an très probablement, cette garantie de protection ira bien au delà. Le mérite reviendra à la création d’un PEAN (Périmètre de protection des espaces agricoles et naturels).

    Instauré par la loi de 2005 sur le développement des territoires ruraux, le conseil municipal de Saint-Nazaire a donné un avis positif à la mesure, le 1 er février dernier. C’est cette nouveauté en effet qui permettra de sceller dans le marbre la destination agricole et naturelle de ces terres.

    Favoriser les circuits courts

    Une perspective à laquelle les élus de la Ville et de la Carene tiennent ô combien. Il s’agit même pour eux d’un projet éminemment politique. Au total, cela concernera 600 ha sur une surface agricole utile de 1 500 hectares.

    L’ensemble est situé essentiellement au nord de la route de Saint-André-des-Eaux. Une nouvelle donne qu’il sera très difficile de modifier. « Il faudrait la signature de trois ministres ! », se réjouit déjà Bernard Garnier, adjoint au maire Vert de Saint-Nazaire, chargé du patrimoine immobilier, des énergies et de l’écologie et vice-président de la Carene. « Ce que nous voulons, c’est assurer une visibilité aux exploitants qui voient le foncier grignoter par l’expansion urbaine. » Concrètement cela donnera la possibilité à tous les acteurs que sont la Carene, les communes et la Safer (Société d’aménagement foncier et d’espace rural), de mieux connaître les ventes de parcelles et donc de protéger ces espaces. Mais pas seulement.

    « Un travail exemplaire »

    Le deuxième objectif recherché est aussi de poursuivre l’accompagnement de jeunes agriculteurs qui souhaitent se spécialiser dans le bio ou le maréchage. Et ainsi de favoriser encore les circuits courts de distribution alimentaire. Bref l’agriculture de proximité aura tout à gagner au travers d’un tel dispositif. Surtout si l’on sait que la volonté, en l’espèce, des divers partenaires est d’amplifier l’approvisionnement de la sorte des cantines scolaires.

    D’ici les prochaines semaines, le conseil général et la chambre d’agriculture doivent émettre un avis. Puis une enquête publique s’ouvrira.

    De son côté, Bernard Garnier, qui relève l’excellente entente entre la Ville, la Carene et l’association Lagrene (Agriculteurs de la région nazairienne et de l’estuaire) a bon espoir de conduire ce projet à son terme pour la fin de l’année. Lequel entrerait en vigueur au tout début de 2014. « Je suis très confiant ! C’est la consécration d’un travail mené de façon exemplaire. On a compris que la ville et la campagne doivent travailler ensemble. Parce que l’on réinterroge la manière dont on fait la ville. Notre environnement est très marqué par l’industrie et je souhaite que cela dure. Car tout le monde a sa place, mais en préservant les espaces sensibles ! » Et l’élu de souligner que la globalité de cette mesure n’est pas une compensation de l’éventuelle réalisation très controversée de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. A ce jour, cinq PEAN existent dans l’Hexagone. Trois sont en cours de montage en Loire-Atlantique.

    Christophe MORINEAU-COOKS.

  3. La légitimité des urnes, la compétence technique et l’expertise d’usage à relier pour la participation active des citoyens

    La légitimité des urnes, la compétence technique et l’expertise d’usage à relier pour la participation active des citoyens

    En mai ce sont tenues les 2e rencontres des conseils de quartier. L’intérêt des nazairiens engagés dans cette démarche reste intact, le bilan partagé et très riche, l’outil est perfectible certes, mais loin de la caricature de certains détracteurs.

    Pour les écologistes, la question de la participation citoyenne et la gouvernance locale est centrale dans une démarche de développement durable. Il s’agit de faire des choix collectifs dans des sociétés en pleine mutation pour un avenir de moindre injustice sociale, un meilleur partage des ressources vitales, la mise en place de solidarités face aux dérèglements climatiques. Comprendre les enjeux, partager des constats, des expertises, agir dans l’intérêt du plus grand nombre, les élus doivent porter cette exigence d’échange avec les citoyens. A l’heure où la confiance dans les élus est sérieusement mise à mal, l’échelon local est celui qui permet le plus facilement l’exercice limitant ainsi cette fracture. Les habitants ont besoin de comprendre les choix, mais aussi d’être associés aux décisions qui les concernent. Ils connaissent leur environnement, leur cadre de vie, ils ont l’expérience du « vivre ensemble », ils ont la légitimité de participer à la réflexion, à la décision. Projets de proximité, aménagements urbains, rénovations urbaines… tous les sujets peuvent être soumis à la concertation, voire à la co-construction. Encore faut-il des règles du jeu claires, sans démagogie, sans habillage de façade pour que chacun comprenne bien ce qui est attendu de ce travail commun. Les élus ont la légitimité des urnes, les techniciens ont les compétences techniques et les habitants ont l’expertise d’usage,  ils doivent tous travailler ensemble. C’est cette synergie qui permet de dépasser quelquefois les intérêts personnels vers l’intérêt du plus grand nombre. C’est ainsi que la participation citoyenne permet une meilleure adaptation des projets.

    A Saint-Nazaire depuis 2008 la démarche est bien engagée. Le débat n’est pas toujours simple, mais majoritairement constructif. Reste à consolider cet outil, qui ne doit pas être le seul d’une démocratie participative, les prochaines échéances électorales permettront de remettre cette question dans le débat avec les citoyens.

    Contact : mousseaua@mairie-saintnazaire.fr

  4. Plan Climat Energie Territorial de la CARENE

    Intervention de Bernard GARNIER (au nom des élus EELV)

    Conseil Communautaire de la CARENE du 26 mars 2013

    Délibération n°17 : PCET

     Je peux témoigner que l’élaboration de ce PCET a fait l’objet d’un travail important de préparation tant des services que des élus des différentes communes qui ont participé régulièrement aux différents comités de pilotage.

    Je voudrais plus spécialement remercier Fabienne Caillault qui n’a pas compté son temps pour arriver à la présentation du plan qui nous est faite ce soir.

    Le tableau synoptique nous montre la diversité des actions en cours et envisagées. Le nombre important de fiches et la précision de la plupart d’entre elles témoignent de la qualité du travail réalisé.

    On pourrait être tenté de dire : « encore un nouveau plan » . Pour ma part je dirais plutôt : « c’est un plan qui donne encore plus de cohérence et de globalité » aux actions portées par la collectivité à l’instar de la démarche PUI.

    Car face aux enjeux du changement climatique et à l’intensité d’évènements extrême, face à l’inéluctable augmentation des prix de l’énergie qui pèsent d’abord sur les ménages les plus modestes, les collectivités locales ont un rôle évident à jouer, notamment dans les domaines de leurs compétences à savoir le transport et le résidentiel-tertiaire qui représentent respectivement 27% et 43% des émissions des GES du territoire (en faisant bien sûr abstraction de la raffinerie de Donges).

    Dans ces domaines, on voit bien le rôle que peut jouer la collectivité : c’est par exemple le cas du développement du transport en commun et des modes doux de déplacement ou encore la lutte contre la précarité énergétique grâce à des travaux d’amélioration énergétique prévus dans le PLH ou dans l’OPAH.

    Je tiens aussi à souligner la réflexion conduite autour du possible projet d’implantation d’une unité de méthanisation sur Donges ou bien encore le soutien à la création d’une chaire génie civil écoconstruction dans le cadre d’un partenariat CARENE – CCI – Université et les professionnels du bâtiment.

    Je n’oublie pas non plus la démarche « plan-climat » des entreprises du parc d’activité de la zone de Brais, notamment avec la collaboration très active de l’APBE et de la SONADEV.

    Bref je ne vais pas passer en revue toutes les fiches d’action, je veux seulement vous dire que nous pouvons nous féliciter que nos premières politiques contractuelles aient intégré un volet énergie qui aura un réel effet de levier sur la mise en œuvre de notre programme d’actions.

    Je voudrais compléter mon propos général par quelques remarques plus précises :

    •  chacun aura observé les objectifs de diminution des GES d’ici 2017 : – 11% pour les services de la CARENE, (conformément aux objectifs du Grenelle de l’Environnement –3% par an). L’objectif de – 1% pour l’ensemble des acteurs du le territoire est quant à lui très modeste. Cela signifie qu’il y a encore de très larges marges de progrès, tout en sachant que ces marges sont différentes d’un secteur à l’autre et quelles seront possibles si nous avons la capacité de mobiliser la population et le monde de l’entreprise autour de cet objectif.
    • Il a été demandé au conseil de développement de réfléchir à la mise en œuvre d’une démarche de participation citoyenne dans le cadre du PCET. Sa contribution peut être très précieuse.
    •  On voit aussi l’intérêt d’un système d’indicateurs de suivi grâce notamment à ; l’outil BASEMIS développé par Air Pays de la Loire
    • Si les fiches action sur le volet « atténuation » sont assez détaillées, on ne peut pas en dire de même sur le volet « adaptation au changement climatique ». Nous avons commencé à travailler sur le sujet (risque inondations) il y a là un véritable chantier à mettre en œuvre en engageant le plus rapidement possible notre diagnostic de vulnérabilité tel que inscrit dans le PCET qui vous est soumis ce soir .
    • Enfin si l’on veut conforter tout le travail qui a été effectué, notre collectivité doit se donner les moyens (humains) pour mener à bien la tâche. Sinon le PCET resterait une sorte de catalogue de vœux pieux. A ce propos, on voit bien l’utilité du poste de conseil en énergie partagé créé récemment pour les « petites » communes qui n’ont pas les moyens d’expertise de la ville-centre.
    • Enfin, Le diagnostic et nos objectifs montrent à l’évidence que tant l’atténuation que l’adaptation ne seront effectives et remarquables sur notre territoire que si la mobilisation des acteurs se fait au delà d’une vision trop stricte des compétences de la CARENE.

    Pour cela nous devons mobiliser l’ensemble des forces du territoire (citoyens, entreprises, associations, …) pour développer une réelle dynamique autour du PCET,.

    La CARENE comme fédérateur et catalyseur, c’est un rôle que nous devons tenir comme bien d’autres collectivités qui ont l’ambition d’avoir un large impact sur leur territoire.

     

  5. En attendant une réglementation claire pour la téléphonie mobile !

    En attendant une réglementation claire pour la téléphonie mobile !

    Depuis 20 ans, la communication sans fil connait un essor important. Des interrogations apparaissent au sein de la population, des différentes associations spécialisées ou encore de la communauté scientifique. Elles portent sur l’absence de législation claire encadrant ces technologies et sur les effets sanitaires de l’exposition du public aux champs électromagnétiques, issus des antennes relais ou des installations wifi  et  du portable lui-même. Rappelons que l’usage de ce dernier par les jeunes en cours de croissance est fortement déconseillé et réputé dangereux pour tous selon les conditions d’utilisation.

    En 2011, le Centre de Recherche International sur le Cancer de l’OMS a classé les champs électromagnétiques comme potentiellement cancérigènes et l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe a adopté une résolution visant à instituer un seuil maximal d’exposition aux ondes ne dépassant pas 0,6 V/m. Ce seuil qui n’a pas été adopté par la France est appliqué dans différentes régions d’Europe : en Suède, en Toscane, à Valencia, à Salzbourg et à Fribourg.

     

    En décembre 2012, les députés écologistes français ont déposé une proposition de loi qui préconise l’application du Principe de Précaution défini par la charte de l’environnement :

    – la baisse du seuil maximal d’exposition aux ondes des populations

    – un encadrement plus strict du Wi-Fi préférant les réseaux filaires,

    – une reconnaissance des « électro-hypersensibles »,

    – le renforcement de l’information et la transparence sur les niveaux d’émission.

    Texte non examiné en séance publique malgré son inscription à l’ordre du jour.

    Les élus locaux, de leur côté travaillent à la transparence des procédures d’installation d’antennes relais. Des « chartes téléphonie mobile » sont signées et comme à Saint-Nazaire des instances de dialogues sont mise en place entre les opérateurs, les représentants de l’état, les élus, les habitants et les associations. Des mesures sont régulièrement réalisées et présentées, des explications sont données pour lever le flou imposé par la réglementation française. Les élus écologistes en attente de règles prenant en compte le principe de précaution, souhaiteraient un engagement au travers de signatures de charte sur l’ensemble du territoire intercommunal comme c’est le cas à Nantes métropole.

     

    Contact : mousseaua@mairie-saintnazaire.fr

     

  6. Des richesses et des emplois grâce aux zones humides : il faut les préserver !

    Des richesses et des emplois grâce aux zones humides : il faut les préserver !

     

    Une fois de plus, le débat qui se poursuit autour de l’aménagement du port sur le site du grand Tourteau (vasière de Méan),apparaît comme opposant ceux qui défendraient les petits poissons ou les oiseaux au détriment de la défense de l’activité économique et donc de l’emploi. (Voir les dernières déclarations, notamment du parti communiste). Nous refusons cette caricature :les vasières jouent un rôle économique majeur, et bien audelà de la zone elle-même.

    Nous sommes favorables au développement du Port, nous sommes favorables au développement de la filière de l’industrie éolienne, mais nous sommes défavorables à une gestion à court terme des espaces portuaires. La recherche d’un profit rapide a toujours eu des conséquences néfastes sur tout ce qui touche l’humain : santé, environnement, économie en général et emploi.

    Nous avons dit de nombreuses fois que l’usine ALSTOM de montage de nacelles devait être implantée à plus de 500m des quais, des espaces sont disponibles. Les espaces « bord à quai « doivent être réservés à la manutention portuaire.

    Les zones humides estuariennes au début du 20ème siècle en Basse Loire s’étendaient sur 40 000ha, aujourd’hui à peine 18 000 ha ; en 1900, 300 Km de berges étaient à l’état naturel en Loire, aujourd’hui seuls 30 Km le sont restés.

    Pourtant, ces zones humides fournissent encore un grand nombre de services gratuits à notre société : habitat pour les poissons, les oiseaux, épuration – dépollution, stockage des masses d’eau en période de crue, fonctions patrimoniale. Ainsi la pêche, l’approvisionnement en eau, l’assainissement des eaux naturelles, la protection contre les inondations, le tourisme,les activités récréatives sont autant de secteursdépendant de ces ressources naturelles.

    Les vasières de l’estuaire sont les nourriceries pour de nombreuses espèces (sole, flet, bar, crevette grise)qui, pour la plupart,assurent les nombreux emplois de la pêche dans le golfe de Gascogne. Il est indispensable, pour que toutes ces espèces se développent correctement, d’avoir une continuité entre les différents types de vasières pour que les jeunes deviennent adultes et se retrouvent dans nos assiettes.

    Avant d’envisager la destruction de zones à fort potentiel biologique et économique, il nous paraît plus sage et réellement durable d’occuper de façon rationnelle l’espace portuaire et industriel disponible. Nous pensons que c’est possible.

    Contact : mousseaua@mairie-saintnazaire.fr

     

  7. Notre-Dame-des-Landes : une publicité financée par les contribuables

    Communiqué de presse de l’ensemble des élu-e-s écologistes présents dans les collectivités représentées au syndicat mixte de Notre-Dame-des-Landes

    Notre-Dame-des-Landes : une publicité financée par les contribuables

    Hier, une vaste campagne de communication en faveur d’un nouvel aéroport à Notre-Dame-des-Landes a été lancée par les collectivités porteuses du projet, réunies au sein du syndicat mixte aéroportuaire. Les élu-e-s Europe Ecologie Les Verts dénoncent ce matraquage publicitaire à coup de deniers publics.

    Déjà en décembre dernier, les présidents des collectivités avaient acheté des espaces dans tous les grands quotidiens de France. «Nous avions alors interrogés nos présidents d’exécutifs sur les sommes engagées pour la promotion de ce projet. Lettre restée sans réponse », s’indigne François Billet, président du groupe des élu-e-s écologistes à la CARENE.

    Aujourd’hui, ce sont encore 300 000 euros des poches des contribuables qui partent en fumée pour promouvoir une infrastructure dont la population voit de moins en moins l’utilité. « En cette période de restrictions financières, il est irresponsable de continuer à gâcher de l’argent public de la sorte » poursuit Gaëlle Rougier, conseillère régionale de Bretagne.

     Pour rappel, c’est grâce à la mobilisation citoyenne à laquelle les écologistes avaient participé, que l’appel d’offre lancé en décembre dernier pour du lobbying sur les réseaux sociaux, et à destination des médias en faveur du projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes, avait finalement été abandonné.

     « Il faut laisser la commission de dialogue faire son travail et travailler dans un climat apaisé. Ses auditions doivent pouvoir se dérouler dans la sérénité, en dehors de toute pression! » avertissent une nouvelle fois Pascale Chiron et François de Rugy, co-président-e-s des élu-e-s écologistes à Nantes Métropole.

     « On sent une réelle fébrilité du côté des promoteurs du projet qui tentent à coup de grosses campagnes de propagande de convaincre les ligériens de cette infrastructure inutile. Douteraient-ils de sa pertinence ?» s’interroge Jean-Philippe Magnen, président de groupe des conseillers régionaux EELV de la région Pays de la Loire.

     

     

     

  8. Débat d’Orientation Budgétaire – CARENE – 2013

    Conseil Communautaire du 5 Février 2013
    Délibération n°1 – débat d’orientation budgétaire
    Intervention de François Billet (groupe des élus Europe Ecologie – les Verts)

    De la présentation qui nous a été faite, nous retiendrons ni pessimisme
    déprimant ni optimisme démesuré.

    Comme nous l’explique abondement Olivier Richard, le fond de Péréquation des
    ressources Intercommunales et communales (FPIC) vient diminuer nos dotations
    budgétaires après que nous ayons subi la réforme de la Taxe Professionnelle qui nous
    a supprimé la dynamique économique.

    Nous ne sommes pas contre la solidarité entre les communes et les EPCI, mais on ne
    peut que s’étonner que des territoires industriels avec un niveau de revenu par habitant
    plutôt faible reversent à des Communautés de communes comme Rennes, Angers et
    Nantes pour ne reprendre que les plus proches…..
    La crise mondiale que nous traversons remet en cause les équilibres économiques et
    géopolitiques. La course à la finance et à la croissance aveugle, menace les équilibres
    écologiques et sociaux.
    Pour redonner de l’espoir, notamment aux jeunes et à celles et ceux qui souffrent le
    plus, il ne suffit plus de demander « plus de croissance et le retour aux Trente
    Glorieuses ».
    Plus personne n’y croit car nous sommes désormais au 21ème siècle et la nouveauté
    de la situation appelle une croissance plus sobre, moins gaspilleuse permettant un
    développement harmonieux entre les humains, et entre les humains et la nature.
    En cette année 2013, le gouvernement doit revisiter l’administration publique dans le
    cadre de l’acte III de la décentralisation. Ce projet devra simplifier le millefeuille
    territorial, appliquer le principe de subsidiarité pour les compétences, et bien sur
    proposer une refonte de la fiscalité. Nous aurons alors peut-être des réponses à nos
    attentes.
    En cette année 2013, nous aurons la conclusion du débat national sur la transition
    énergétique. Il devra aboutir à une loi. Ce débat a aussi été lancé au niveau régional,
    et nous souhaiterions qu’il soit aussi lancé au niveau de la Carene. En effet afin de
    développer le produire et le consommer local, il y a lieu de descendre au plus près des
    citoyens.
    Revenons aux équilibres budgétaires proposés. Il est certain que dans le contexte
    actuel, nous ne devons pas augmenter le taux de base de la taxe d’habitation et du
    foncier non bâti. De même, le maintien de la base de cotisation minimum pour bon
    nombre de commerçants et d’artisans était opportun. Il nous reste, pour demain, la
    possibilité, éventuelle, d’augmenter le taux de cotisation foncière des entreprises (CFE)
    notre taux actuel étant inférieur à la moyenne nationale.
    Concernant les budgets annexes :
    – les déchets : le taux de 10,8% permet d’équilibrer, il n’y a donc pas lieu de
    l’augmenter. Nous rappelons notre demande d’étudier la mise en place de la
    redevance incitative, car elle présente l’avantage de mettre en place une
    tarification basé sur le service rendu, et non sur la valeur locative du logement.
    Le plus important pour nous, ce sont les actions que nous allons prévoir dans le
    Plan de Prévention des déchets à venir. C’est le bras de levier pour réduire la
    facture pour tous.
    – Les transports : « hélyce » fonctionne, les résultats sont positifs, mais nous
    redirons ici, qu’il y a lieu d’étudier sur l’année si la fréquentation des salariés a
    effectivement augmentée ce qui permettra alors de jouer sur le taux du
    versement transport actuellement à 1,5%
    Pour conclure, dans ce contexte de capacité financière contrainte et diminuée, le
    maintien d’une gestion prudente s’impose et des investissements ciblés et
    conditionnés à notre politique doivent être débattus.
    En particulier,

    1 – Nous notons pour 2013, un début d’engagement de dépenses pour un montant de
    440 000 euros, destinés à l’aéroport de Notre Dame des Landes. Nous rappellerons
    simplement l’aberration de ce projet et que les 2.9 millions prévus par la Carene
    pourraient être investis, par exemple, sur l’amélioration du réseau ferré ; comme la
    déviation de la raffinerie de Donges et la mise en oeuvre de la ligne de fret de Saint-
    Nazaire vers l’Europe…
    2 – Redire que les 2 millions pour l’aménagement des zones destinées à recevoir les
    usines Alstom, auraient du nous permettre d’imposer une implantation en arrière des
    quais. Airbus transporte ses tronçons sur 1 km, Alstom peut tout aussi bien transporter
    les 100 nacelles prévues par an, sur une distance équivalentes. Cette implantation est
    un des arguments qu’utilise le Port pour justifier d’aller chercher des quais ailleurs.
    Sur les espaces industrielles nous devons aussi être économes. Vous le dites
    mais ne le faite pas.
    3 – Nous voudrions savoir si les subventions prévues pour l’IRT Jules Verne (166 000
    euros) ne servent pas à financer le développement par DCNS d’un projet de centrale
    nucléaire immergée en mer.
    Je vous remercie de votre attention.

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