économies – Saint-Nazaire
vendredi 22 mars 2013
Les gymnases et salles de sports sont très énergivores. Ils sont en première ligne de la campagne menée par la ville pour réduire la facture énergétique.
Photo : Dominique Macel
L’énergie flambe, les finances publiques fondent. La ville s’est lancée dans un chantier d’économies d’énergies sur l’éclairage public. Ça ne se voit pas, mais ça peut rapporter gros.
Alors que le plan climat énergie territorial sera présenté la semaine prochaine à la Carene, la ville a éclairé, lors d’une conférence de presse, les Nazairiens sur les actions menées pour réduire la facture énergétique. Un poste important dans le budget puisqu’il correspond à 3 % des dépenses de fonctionnement (3 M€). Et qui aurait tendance à s’amplifier avec la hausse des prix de l’énergie. Pour endiguer cette vague, voire pour réduire la facture énergétique, une seule solution, réaliser des économies d’énergies.
Économies au pluriel
Durant ce mandat, la ville a lancé un programme d’économies d’énergies. Au pluriel car il y a plusieurs types d’économie. La première qui consiste à réduire le nombre de kilowattheures consommés sur l’ensemble du patrimoine urbain. La seconde qui implique une réduction des gaz à effet de serre. Au pluriel, car plusieurs énergies sont concernées : le gaz pour le chauffage des bâtiments et de l’eau, l’électricité pour l’éclairage des bâtiments et de la voirie.
La loi des trois 8
Bernard Garnier, adjoint au maire, en évoquant ce programme a souligné que « si rien n’avait été fait pendant ce mandat, la facture énergétique aurait augmenté de 8 M€ ». Un chiffre qu’il rapproche du coût de la rénovation des bâtiments scolaires, 8 M€, ou du prix de revient d’une école neuve, 8 M€. D’où la loi des trois 8. Et une image sonnante et trébuchante de l’importance des économies réalisées.
Diagnostic thermique
Une soixantaine de sites du patrimoine de la ville ont été recensés et un diagnostic thermique a été réalisé pour déterminer et lancer des travaux permettant de limiter les dépenses énergétiques et les émissions de gaz à effet de serre. Sont concernés les établissements scolaires anciens non encore réhabilités, les équipements sportifs (gymnases, aires de jeux intérieures, terrains extérieurs), bâtiments culturels ou administratifs et bien sûr l’éclairage public. Le budget global se monte à 1 M€. Les travaux ont commencé en janvier et se termineront en septembre de cette année. Avec une économie estimée à 3 % sur l’énergie consommée par la ville. En ce qui concerne l’éclairage, les anciennes lampes à incandescence sont remplacées par des ampoules fluo compactes, à basse consommation.
Que la lumière soit
Parallèlement à ces travaux, la ville a sensibilisé les usagers des bâtiments, notamment dans les clubs sportifs, à veiller à une bonne utilisation de l’éclairage. Tout en mettant à leur disposition des moyens techniques pour que la lumière ne soit pas allumée inutilement. Ainsi l’éclairage est automatisé quand cela est possible. Il fonctionne selon l’intensité lumineuse, les plages d’utilisation ou en présence de personnes.
Eric MARTIN.