la construction navale, la première dans la crise
Article publié dans le Saint-Nazaire magazine de novembre 2008 n° 216, par le groupe vert de la Mairie de Saint-Nazaire
Article publié dans le Saint-Nazaire magazine de novembre 2008 n° 216, par le groupe vert de la Mairie de Saint-Nazaire
Article publié dans le Saint-Nazaire magazine d’octobre 2008 n° 215, par le groupe vert de la Mairie de Saint-Nazaire
Article publié par le groupe des élus verts de Saint-Nazaire dans le Saint-Nazaire magazine de septembre 2008.
Article des élus du groupe vert de la ville de Saint-Nazaire, publié dans le Saint-Nazaire Magazine.
Article de lancement des conseils de quartiers publié dans le Saint-Nazaire magazine de Juin 2008.
Avec un point par Arlette MOUSSEAU
Saint-Nazaire Magazine de septembre 2012
Le 20 juin, le conseil municipal a adopté un schéma directeur jeunesse qui fixe les grandes orientations en matière de politiques en faveur de la jeunesse et définit les premières actions en réponse aux constats partagés. Initiée en 2010, la démarche « paroles de jeunesses » a permis une large expression des jeunesses nazairiennes. Avec de nombreux professionnels mobilisés, les jeunes ont parlé de leurs attentes, leurs envies, leur volonté d’être entendus, de la place qu’ils voudraient avoir ou prendre dans notre société, ou même de leur désespérance dans une société qui ne leur fait pas vraiment un sort enviable : chômage, difficultés économiques, d’accès au logement, discriminations, mais aussi violences qu’ils subissent ou qu’ils provoquent.
« Le questionnement sur les jeunes et leur place dans la Cité nous conduit à nous interroger sur le modèle de société que nous souhaitons construire, la situation des jeunes apparaissant comme le miroir grossissant des évolutions et des enjeux d’aujourd’hui » affirme Bernard Bier, de l’Institut National de la Jeunesse et de l’Education Populaire.
Cette exigence va bien au-delà des compétences de notre collectivité.
Un enjeu majeur est bien celui de l’accès à l’emploi. En France, selon le dernier rapport de l’INSEE, 22,5% des 15-24 ans ne trouvent pas de travail. Annoncé comme préoccupation majeure, le président de la République et le premier ministre ont décrété l’emploi des jeunes d’une grande priorité pour la conférence sociale qui s’est tenue en juillet réunissant élus, syndicats, patronat.
Le 24 mai ce sont les députés européens qui ont voté une résolution concernant l’initiative pour l’emploi des jeunes, initiée par la Commission européenne. Elle permet notamment le financement de la mise en place technique d’une « Garantie pour la jeunesse » dans les Etats Membres qui le souhaitent. Concevoir un « plan européen d’investissement » pour créer de nouveaux emplois, réaffecter les fonds structurels en faveur de projets pour les jeunes et introduire une « garantie pour la jeunesse européenne » afin de s’assurer que les jeunes ne restent pas au chômage plus de quatre mois en sont les principales propositions.
Notre gouvernement a des convictions fortes en faveur de la jeunesse. La France a l’occasion d’être exemplaire : elle peut jouer le rôle de locomotive en montrant aux autres Etats de l’Union qu’au-delà des mots, il existe des mesures concrètes à mettre en place pour les jeunes.
Contact : mousseaua@mairie-saintnazaire.fr
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Saint-Nazaire Magazine de Juin 2012
Curieusement absente des débats présidentiels, la santé est pourtant un enjeu majeur pour notre société.
Une part des problématiques importantes de la santé ont une échelle nationale : inégalités entre les territoires, dépassements d’honoraires, augmentations de la complémentaire santé qui laissent de plus en plus de gens sans accès aux soins. La politique de santé doit être aussi préventive. Or le budget attribué à la prévention en France représente seulement 2% du budget de l’assurance maladie.
Le Plan National Santé Environnement dont l’objectif est de rendre notre environnement plus respectueux de notre santé en limitant les polluants et les risques qu’ils véhiculent, s’achève en 2013. Il sera donc revu dans la nouvelle mandature présidentielle. Les impacts de l’environnement sur notre santé sont manifestes. L’alcool et le tabac sont la cause de nombreuses affections et décès. Le tabac tue 66 000 fumeurs et 5 000 non fumeurs, 37 000 décès sont liés à l’alcool. 30 000 décès anticipés sont liés à la pollution atmosphérique urbaine. Un doublement de la prévalence des maladies allergiques respiratoires est enregistré depuis 20 ans, 7 à 20 % des cancers seraient imputables à des facteurs environnementaux, près d’un million de travailleurs seraient exposés à des substances cancérogènes. 70% des tumeurs identifiées chez les agriculteurs français sont liées à l’usage des pesticides.
L’éducation de la santé et l’action sur l’environnement doit être mondiale (Office mondial de la Santé), Nationale (plan de prévention santé), mais aussi locale.
Les collectivités locales participent à la prévention contre les addictions, à l’éducation alimentaire quand elles gèrent les cantines ou quand elles facilitent l’approvisionnement en produits locaux et biologiques accessibles financièrement. Les politiques d’aménagement du territoire, améliorant les transports en communs, favorisant les transports doux y participent. L’absence de produits phytosanitaires pour l’entretien des espaces publics sont des pratiques exemplaires. Favoriser les matériaux sains dans les constructions, veiller au respect des règles de protection contre les pollutions de tous types par les industriels peuvent y contribuer. Cette démarche exige de réunir de nombreux acteurs autour du sujet, seule une véritable volonté politique porte un tel projet, mais c’est possible.
Contact : mousseaua@mairie-saintnazaire.fr
La jeunesse, de tout temps, a été un sujet d’incompréhension et de pessimisme pour les adultes. “Nos jeunes aiment le luxe, ont de mauvaises manières, se moquent de l’autorité et n’ont aucun respect pour l’âge” disait déjà Socrate. Générations incomprises, à la fois sur leurs désirs et difficultés mais aussi pour leurs comportements « expressifs » et trop souvent dangereux, y compris pour eux-mêmes. (N’oublions jamais qu’en 50 ans le suicide des jeunes a triplé).
La démarche « paroles de jeunesses » a permis une large expression des jeunesses et on comprend bien ce pluriel tant elles sont diverses. Bravo à tous les professionnels qui se sont mobilisés pour faire émerger cette parole.
Car qui mieux que les jeunes peuvent au plus juste parler d’eux-mêmes, de leurs envies, leurs difficultés, leurs volontés d’être entendus, de la place qu’ils voudraient avoir ou prendre dans notre société, ou même de leur désespérance dans une société qui ne leur fait pas vraiment un sort enviable. (Voir leurs difficultés économiques, le chômage, l’accès au logement, les discriminations, mais aussi les violences qu’ils subissent ou qu’ils provoquent).
Je ne reprendrai pas tout ce qui a été largement développé ce soir. Les actions proposées dans le document constituent les premières réponses au constat que nous partageons. D’autres réponses doivent émerger. La première exigence doit être de poursuivre le dialogue entre les élus et les jeunes. A Saint-Nazaire, les jeunes sont de mieux en mieux accompagnés dans leurs projets, associés dans la définition de projets ou d’aménagements qui les concernent.
Au-delà de ces participations, indispensables, nous voulons nous arrêter sur les enjeux importants de citoyenneté avec des devoirs certes mais aussi des droits liés au travail, à la protection sociale, à l’environnement, à la justice, à la liberté d’expression etc. Cette question engage la société toute entière qui doit reconnaître une place aux jeunes générations.
« Le questionnement sur les jeunes et leur place dans la Cité nous conduit à nous interroger sur le modèle de société que nous souhaitons construire, la situation des jeunes apparaissant comme le miroir grossissant des évolutions et des enjeux d’aujourd’hui » affirme Bernard Bier, de l’Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire.
Cette exigence va bien au-delà des compétences de notre collectivité mais la re-politisation de la citoyenneté nécessite que les élus politiques que nous sommes l’intègrent dans le travail commun avec les jeunes. Ce travail vers la citoyenneté implique nécessairement la confrontation, le frottement avec les adultes et avec les institutions.
Il en va de l’avenir de la démocratie.
Hier, la Commission locale de l’eau Estuaire (CLE) s’est réunie pour donner son avis sur les mesures compensatoires proposées par les maitres d’ouvrage du projet d’aéroport du Grand Ouest et sur celui de la desserte de l’aéroport. Les élu-e-s écologistes y siégeant ont voté contre l’avis proposé.
Ce n’est pas sur le projet aéroportuaire mais bien sur la conformité des mesures compensatoires au droit de l’eau que les élu-e-s se sont prononcés. « Nous avons à donner un avis uniquement sur les mesures compensatoires proposées par les maîtres d’ouvrage eu égard aux préconisations et orientations du SDAGE1 » a insisté Bernard Garnier, élu de la ville de Saint-Nazaire et siégeant depuis de longues années à la CLE.
« Dans le cas présent, le projet d’avis qui nous était soumis comportait d’importantes réserves.. Émettre un avis favorable est incompréhensible » a précisé Elisabeth Guist’hau, élue à Nantes Métropole. « Normalement, dans tout autre dossier, le projet aurait été retoqué et la CLE aurait demandé au maître d’ouvrage de revoir sa copie. »
En effet, la zone concernée présente un intérêt écologique majeur : « l’omniprésence de zones humides sur l’emprise des deux projets, ainsi que la qualité de conservation du bocage et du chevelu des multiples têtes de bassin des affluents de la Vilaine et de la Loire font de ces zones un espace naturel quasi unique dans l’Ouest. Non seulement il n’en est nullement fait mention dans l’avis, mais en plus, les mesures compensatoires n’en tiennent pas compte. » a expliqué Christophe Dougé, élu régional délégué à la Loire en charge de la politique de l’eau et fin connaisseur de ces problématiques.
Ensuite, les mesures compensatoires mentionnées dans le dossier restent à l’état d’ébauche : ni leur localisation ni leurs coûts ne sont précisés. Leur réalisation restent donc hypothétiques..
Enfin, le dossier propose essentiellement la conservation d’une zone existante comme mesure compensatoire. « C’est comme si un projet était amené à détruire le Château de Chambord et la compensation proposée serait de refaire les huisseries et les peintures du château voisin à Chenonceau. Cela n’a pas de sens » s’est indigné le conseiller régional.
Par conséquent, devant la fragilité du dossier et le déficit de garanties sur les mesures compensatoires, les élus écologistes ont voté contre l’avis proposé en séance.
1 Schéma directeur d’aménagement et gestion des eaux
Contact presse : Christophe Dougé – 06 42 72 00 56
christophe.douge@paysdelaloire.fr