Intervention de Pascale Hameau au Conseil Communautaire du 29 septembre 2015.

Monsieur le président,

Mes chers collègues,

Lors de la présentation du PLH, en juin dernier, nous avions dit notre attachement à la rénovation énergétique des logements anciens, principal gisement d’économies possibles pour les locataires comme pour les propriétaires et source d’emploi local. Ce bilan annuel nous confirme cette volonté répond aussi à de réels besoins importants puisque 2014 aura été une année record en matière d’amélioration de l’habitat. Ce rapport nous dévoile ainsi une augmentation de 47 % des projets financés soit près de deux fois plus de projets cofinancés par la Carène cette même année. C’est en effet 3,4 M€ qui ont été mobilisés par la Carène avec ses partenaires que sont l’ANAH, le département, la région et les caisses de retraite et 7,8 M€ injectés dans notre économie locale avec ces travaux de rénovation.

Nous ne pouvons que saluer ce résultat et rappeler qu’il répond à une situation locale nécessitant des mesures d’urgence avec 23 % des foyers nazairiens touchés par la précarité énergétique soit 10 % de plus que la moyenne nationale.

Ces mesures d’accompagnement sont des compléments indispensables à l’offre de logements neufs qui accuse une baisse avec – 9% de logements mis en chantier entre 2014 et 2013 : baisse des ventes et des constructions observée sur tout le territoire français. S’il faut souhaiter que les objectifs de productions de logements sociaux soient atteints en 2015, puisque 70 % des ménages de l’agglomération y sont éligibles, il est donc essentiel de poursuivre également cet accompagnement des réhabilitations de l’habitat ancien.

Saluons enfin, le traitement du mal logement avec la réhabilitation de 30 logements dits « indignes » ainsi que les nouvelles actions mises en place pour les copropriétés ainsi que pour l’accession sociale à la propriété. Toutes ces actions répondent au droit fondamental que nous devons garantir à tout citoyen, d’un logement digne et accessible.

Rappelons pour terminer que la production d’un autre type d’habitat tel que l’habitat groupé peut aussi répondre aux difficultés engendrées par la hausse des prix de l’immobilier et la part croissante des factures énergétiques dans le budget des ménages ! Ce type de logement propose des services partagés, des salles communes et des jardins collectifs, où les coûts sont partagés et la convivialité accrue. Souvent à l’initiative de groupements de citoyens, cet habitat dit participatif connaît un renouveau dont se saisissent de plus en plus d’offices publics de l’habitat.

Gageons que ce soit le cas sur notre agglomération dans les années à venir.