Intervention de Fabrice Bazin sur les conventions associatives lors du conseil municipal du 9 février 2018.

M. le Maire,

Mesdames, Messieurs,

Mes chères collègues,

On ne va pas se le cacher cette délibération et la suivante sont le résultat de travaux qui ont fait couler beaucoup d’encre et maintenant à l’ère du numérique je dirais même beaucoup d’octets, peut-être même beaucoup trop.

Tout d’abord je tiens à le dire, ces travaux ont été menés magistralement, par nos collègues Céline Girard et Gaëlle Da Silva. Magistralement, car Estuaire et les Maisons de Quartier sont deux institutions nazairiennes qui font partie intégrante de notre ville et de ses voisines. Et, depuis près de 3 ans, nos deux collègues n’ont pas économisé leur temps ni leur énergie pour répondre aux différentes sollicitations, expliquer les raisons de ces chantiers et même l’expliquer encore et encore si cela s’avérait nécessaire.

Mais une polémique en chassant une autre, depuis quelque temps nous entendons un peu moins parler des Maisons de Quartier et d’Estuaire et un peu plus d’autres sujets. Avec comme point commun entre toutes ces polémiques, la liberté. La liberté d’agir, de se réunir, de communiquer, de s’exprimer, d’écouter, même de s’opposer et pourquoi pas de boycotter.

Excusez-moi de cette petite digression je reviens à ce qui nous est présenté aujourd’hui les six conventions pour chaque Maison de Quartier et un avenant de la convention avec Saint Nazaire Association pour Estuaire.

En lisant les différents textes, on peut avoir deux approches :

Comment la méchante ville de Saint-Nazaire a décidé de faire disparaître ces entités de notre ville ?

Ou

Comment la gentille ville de Saint-Nazaire a décidé d’aider à conserver ces entités de notre ville ?

Rien n’est tout noir, rien n’est tout blanc la réalité est entre les deux avec différentes nuances de gris.

En lisant les conventions avec les 6 maisons de quartier, nous pourrions trouver des arguments pour l’un comme pour l’autre, nous pourrions faire toutes les hypothèses possibles, mais ce n’est que le temps qui pourra nous dire si ces différentes conventions ont permis ou non de conserver ces institutions.

Cependant quand nous regardons d’un peu plus près le montant des subventions, pour les maisons de quartier, bien que les durées de conventions soient différentes, chaque maison de quartier a environ la même somme par année. La ville de Saint-Nazaire, propriétaire des locaux les met à disposition de toutes les maisons de quartier, prend à sa charge l’entretien de ces locaux ainsi que les contrats et factures de fluide. Cela n’est-il pas une preuve d’égalité de traitement et de soutien, par la ville de Saint-Nazaire ?

Et pour quelle contrepartie ? Aucune : comme il est indiqué dans toutes les conventions «  l’administration n’attend aucune contrepartie directe de cette contribution ». Seulement que les maisons de quartier mettent en application les projets sociaux qu’elles ont elles-mêmes initiés et conçus et qu’Estuaire permette de faire connaître l’actualité du monde associatif. C’est un peu de fraternité et de sororité…

Les élu.es écologistes voteront donc pour ces deux délibérations en espérant que le travail fourni par nos deux collègues et les services de la ville ainsi que des acteurs des maisons de quartier et de Saint-Nazaire association puisse permettre de conserver dans notre ville ces institutions.

Merci de votre attention.