Intervention de Fabrice Bazin lors du  débat d’orientation budgétaire du conseil municipal du 22 décembre 2017

Monsieur le Maire

Mesdames, Messieurs

Mes chères collègues,

L’exercice de rapport budgétaire est difficile cette année, tant l’incertitude est présente sur ce que la ville pourra avoir de dotation.

Et pourtant, les élu.es EELV l’ont salué depuis le début de ce mandat, et nous ne sommes pas les seuls à le dire : les finances de la ville sont saines. Mais nous n’en sommes pas récompensés.

Aujourd’hui, les communes portent les projets d’avenir, en étant au plus proche des citoyennes et des citoyens.

Oui, ce sont les citoyen.ne.s qui engagent leurs territoires vers la modernité.

En s’engageant pour des jardins collectifs, des potagers urbains, des épiceries coopératives, des événements culturels et artistiques ; pour la solidarité, le féminisme, l’accueil des étrangers, la lutte contre le racisme et les discriminations ; pour une vie de quartier, des liens de voisinage.

Et ces projets, ils ne sont certainement pas portés par les grands plans financiers de l’état.

Les porteurs et porteuses de projet se tournent vers leurs élu.es locaux, et c’est bien normal. Nous sommes au plus proche d’eux, les mieux à même d’évaluer les projets le plus finement possible et de les accompagner au mieux. Cependant, nous, municipalité, ne sommes pas omnipotents. Nous n’avons pas toutes les compétences et quand on nous transfère certaines compétences, les fonds alloués ne suivent pas obligatoirement. On se retrouve donc à devoir faire plus avec les mêmes moyens. Et ça c’est dans le meilleur des cas.

Mais comment pouvons-nous faire, non seulement avec la baisse continue des dotations depuis plusieurs années, et pas seulement depuis notre nouveau président, mais également le manque d’autonomie pour les choix budgétaires et politiques ?

La décentralisation était un beau projet. Nous revenons aujourd’hui en arrière, avec une recentralisation des décisions politiques, un retour en force de l’état jacobin.

Les élu.es eelv sont confiants sur la gestion municipale, mais inquiets, quoique non surpris, des orientations du gouvernement français.

Merci de votre attention