La légitimité des urnes, la compétence technique et l’expertise d’usage à relier pour la participation active des citoyens
La légitimité des urnes, la compétence technique et l’expertise d’usage à relier pour la participation active des citoyens
En mai ce sont tenues les 2e rencontres des conseils de quartier. L’intérêt des nazairiens engagés dans cette démarche reste intact, le bilan partagé et très riche, l’outil est perfectible certes, mais loin de la caricature de certains détracteurs.
Pour les écologistes, la question de la participation citoyenne et la gouvernance locale est centrale dans une démarche de développement durable. Il s’agit de faire des choix collectifs dans des sociétés en pleine mutation pour un avenir de moindre injustice sociale, un meilleur partage des ressources vitales, la mise en place de solidarités face aux dérèglements climatiques. Comprendre les enjeux, partager des constats, des expertises, agir dans l’intérêt du plus grand nombre, les élus doivent porter cette exigence d’échange avec les citoyens. A l’heure où la confiance dans les élus est sérieusement mise à mal, l’échelon local est celui qui permet le plus facilement l’exercice limitant ainsi cette fracture. Les habitants ont besoin de comprendre les choix, mais aussi d’être associés aux décisions qui les concernent. Ils connaissent leur environnement, leur cadre de vie, ils ont l’expérience du « vivre ensemble », ils ont la légitimité de participer à la réflexion, à la décision. Projets de proximité, aménagements urbains, rénovations urbaines… tous les sujets peuvent être soumis à la concertation, voire à la co-construction. Encore faut-il des règles du jeu claires, sans démagogie, sans habillage de façade pour que chacun comprenne bien ce qui est attendu de ce travail commun. Les élus ont la légitimité des urnes, les techniciens ont les compétences techniques et les habitants ont l’expertise d’usage, ils doivent tous travailler ensemble. C’est cette synergie qui permet de dépasser quelquefois les intérêts personnels vers l’intérêt du plus grand nombre. C’est ainsi que la participation citoyenne permet une meilleure adaptation des projets.
A Saint-Nazaire depuis 2008 la démarche est bien engagée. Le débat n’est pas toujours simple, mais majoritairement constructif. Reste à consolider cet outil, qui ne doit pas être le seul d’une démocratie participative, les prochaines échéances électorales permettront de remettre cette question dans le débat avec les citoyens.
Contact : mousseaua@mairie-saintnazaire.fr