La qualité de l’air est l’affaire de tous

Paru dans Saint-Nazaire Magazine juillet-août 2014

Comme l’an passé, nous avons subi en mars dernier plusieurs jours consécutifs d’inquiétants pics de pollution avec des taux de poussières fines dans l’air nettement supérieurs aux seuils tolérés. Ces pics invisibles et inodores passent souvent inaperçus auprès de la population bien que les seuils d’alerte soient connus et diffusés par air Pays
de la loire grâce à des relevés quotidiens (http://www.airpl.org/mesures). Si aucune loi ne nous oblige à prendre des mesures de protection, la préfecture conseille « d’éviter toute activité sportive et d’être vigilants à l’apparition de symptômes évocateurs (toux, gênes respiratoires…) » afin d’éviter des conséquences graves sur notre santé, en particulier celle des plus jeunes et des personnes âgées.

Le comble est que ces pics arrivent en général lors des jours de grand beau temps ! Nous ne pouvons donc rester inactifs face à ce problème qui engage la responsabilité de chacun. Responsabilité des élus qui doivent travailler à la mise en place de mesures d’urgence en cas de pics : seules les grandes agglomérations l’ont à ce jour pratiqué et beaucoup reste à faire dans ce domaine (information plus claire au grand public, offre de transports alternatifs à
la voiture, limitation des vitesses…).

Prendre la mesure de cet enjeu, c’est aussi devoir y travailler à long terme en développant une politique de déplacements durables comme elle a été engagée sur notre territoire ainsi qu’un plan de communication et de sensibilisation du grand public.

Mais ce défi engage aussi la responsabilité des entreprises qui doivent maîtriser leur production de gaz à effet de serres et de particules fines tout en proposant des plans de déplacement entreprise à leurs salariés. Enfin, la responsabilité incombe à nous tous, citoyens, qui devons nous saisir de ces offres d’alternatives au tout voiture en préférant le vélo, le bus ou le train ou encore le covoiturage lorsque les transports en commun n’existent pas.
N’attendons pas les lois pour agir en faveur du bien commun et de la santé de tous !

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