Intervention de Pascale Hameau sur la prévention des risques littoraux lors du conseil municipal du 17 mars 2017.

Nous saluons cette nouvelle mesure du PAPI visant à aider les ménages confrontés aux risques d’inondations. Elle répond en effet aux contraintes imposées par le PPRL : plan de prévention des risques littoraux qui touchent particulièrement notre territoire.

Rappelons que la première action mise en place dans le cadre de ce plan de prévention fut la construction de la digue de Méan achevée en ? Sa fonction a d’ailleurs pu remplir son rôle lors du mois dernier : la « porte » amovible composées de bâtardeaux (photo) obstruant l’entrée de la cale d’accès a été installée et a empêché efficacement l’eau de passer. Pour la plus grande satisfactions des riverains du Brivet -notamment ceux de la rue de la Loire.

Mais d’autres mesures peuvent nous protéger de ces risques naturels. Les inondations ne sont pas une fatalité. Il faut anticiper ses conséquences par notre politique d’aménagement du territoire et d’urbanisme car »l’eau a besoin d’espace pour être évacuée, elle a aussi besoin de terre pour pouvoir s’infiltrer ».

Il faut donc conforter notre volonté d’éviter tout étalement urbain en maintenant des terres agricoles, zones humides et vasières qui servent de tampons aux eaux de ruissellement et d’éponges naturelles. Ces zones ont en effet un rôle primordial dans la prévention des inondations et submersions marines, tout autant que des ouvrages tels qu’une digue.

Il faut aussi poursuivre notre réflexion autour d' »un plan de végétalisation de notre ville, notamment pour renforcer l’action de plantation des arbres et des haies ». Enfin, pour concilier maîtrise de l’étalement urbain et besoins en logements peut-être pourrions-nous instituer une « règle verte » d‘aménagement  avec des préconisations plus précises pour les promoteurs privés comme pour nos bailleurs sociaux.

Je vous remercie de votre attention

Pascale Hameau