CP : Une étude sur la vasière : oui, MAIS UNE VRAIE !
La vasière de Méan revient dans le débat par la voie démocratique. Les amateurs de conflits aux gros bras en seront pour leurs frais : notre position sera celle du dialogue et de l’honnêteté. Nous avons soutenu la décision du conseil communautaire de valider l’étude dans le respect du classement en zone Natura 2000. Nous attendons en effet une étude digne de ce nom, prenant en compte les fonctions de cette vasière, les impacts environnementaux réels en cas de remblaiement et une publication de ses résultats en toute transparence.
C’est sur cette seule base qu’un dialogue pourra avoir lieu : tout autre étude « partiale » nous conduirait effectivement à revoir notre position. Nous savons ce que donnent les études (d’utilité publique, par exemple) trop rapides ou partiales : évitons cela !
On peut s’interroger qu’une telle étude d’extension du port ait lieu alors qu’on accuse en même temps une baisse de son activité, amorcée il y a dix ans et malheureusement confirmée ces dernières années. Nous participerons donc activement, par le biais du projet d’écologie industrielle notamment, à optimiser cet espace industriel et ce foncier où il est encore possible, à nos yeux, de « gagner du terrain ». Une telle optimisation nécessite cependant que les industries n’exigent pas toutes une installation bords à quai lorsqu’elle n’est pas nécessaire.
Il n’en demeure pas moins que toute activité humaine (commerciale, industrielle ou de service) nécessitant de grignoter toujours plus de terrain sur les zones humides ne peut être réalisée à la légère : leurs conséquences sont irréversibles et le classement de ces zones humides n’existe pas sans raison.