Lettre ouverte pour une meilleure qualité environnementale
Cette lettre ouverte au sujet de la pollution industrielle a été envoyé aux législateurs et législatrices de la région nazairienne.
Retrouvez aussi les retours presse et les réponses que nous avons reçues.
- Mme Dufeu-Schubert, députée
- M. Dantec, sénateur
- M. Guerriau, sénateur
- Mme Meunier, sénatrice
- M. Trillard, sénateur
- M. Vaugrenard, sénateur
- M. Cadec, député européen
- Mme Morin-Chartier, députée européenne
- M. Joulaud, député européen
- M. Lebreton, député européen
- Mme Bergeron, députée européenne
- Mme Thomas, députée européenne
- M. Maurel, député européen
- M. Arthuis, député européen
- M. Jadot, député européen
Mesdames, Messieurs,
Nous venons vers vous pour attirer votre attention sur un dossier qui nous concerne tous et toutes : la qualité de notre environnement et plus précisément celle de l’air.
Parmi nos devoirs d’élu.e.s locaux de Saint-Nazaire, il est celui de faire vivre en harmonie les multiples visages de notre ville : balnéaire, urbain, rural, industriel.
C’est la facette industrielle qui nous préoccupe et qui nous amène à vous interpeller en tant que législateurs et législatrices, puisque l’impact sur l’environnement de nos industries n’est pas négligeable sur la santé de nos concitoyen.n.es et plus spécifiquement des habitant.e.s dits « fragiles » (enfants et personnes âgées).
En effet, certaines entreprises utilisent, dans leurs différents procédés industriels, des substances cancérogènes et/ou à forte toxicité (Chrome VI, HAP, etc.). Une commission de suivi a été mise en place avec comme objectif de qualifier la qualité de l’air dans un quartier fortement industriel de notre commune. Pour réaliser cette qualification, notre commune a financé une étude indépendante de mesure de qualité de l’air. Un zonage a été créé dans le PLU afin d’assurer une certaine distance entre les habitations et les industries classées ICPE avec autorisations.
Nous avons fait notre possible et même plus en fonction de nos compétences territoriales.
Cependant, malgré des efforts et une baisse des émissions réalisées par les industries, les lois en vigueur n’obligent pas à rechercher la présence de ces substances dans les différents milieux qui les jouxtent (air, eau, terre). Nous pensons que c’est aux entreprises de faire ces études d’impact environnemental et de prendre les mesures en conséquence.
De plus, les produits dangereux utilisés n’ont en général pas de substitutifs, mais la législation permet d’obtenir des dérogations pour l’utilisation de ces produits dangereux, mais indispensables à leur production.
Tant que ces dérogations seront possibles, les recherches ne seront jamais vraiment prioritaires.
Par ailleurs, le système de sous-traitance amène les entreprises en bout de chaîne à se préoccuper de cette question des produits dangereux, alors que les secteurs de Recherche et Développement sont à la maison-mère.
Parce que nous devons tout faire pour conserver une bonne qualité environnementale, qui comme vous le savez est une affaire de santé publique, nous vous demandons mesdames, messieurs, les legislateur.trice.s européens et français de nous aider en portant des lois.
Au niveau européen, des lois plus restrictives sur l’usage de ces substances et plus incitatives dans la recherche de leur substitution.
Au niveau français, des lois plus restrictives sur les contrôles de ces substances et plus incitatives dans les moyens à mettre en place pour éviter leur relargage dans l’environnement plus ou moins proche.
Ces lois seraient garantes d’une meilleure qualité environnementale propice à la santé de toutes et tous et aideraient nos entreprises à réaliser leurs transitions écologiques.
Les élu.es EELV de Saint-Nazaire
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