Intervention de Pascale Hameau au Conseil Municipal du 25 septembre 2015.

Monsieur le Maire,
Mesdames, Messieurs,
Mes Chers Collègues,

En tant qu’élue de La Trébale, je tiens à souligner l’intérêt de cette structure pour le quartier. Lors de l’établissement du CUCS ou Contrat Urbain de Cohésion Sociale, il était répertorié parmi les quartiers de priorité 1, nécessitant un « intervention massive » , c’est-à-dire un accompagnement spécifique pour répondre aux nombreuses difficultés de la population. Ce diagnostic a été renouvelé dans le cadre de notre convention de Politique de la ville en 2015.

Afin d’éviter toute stigmatisation, il faut reconnaître tout d’abord les atouts de la Trébale, avec un centre commercial certes vieillissant mais offrant un service de proximité très apprécié. Une école entièrement rénovée, un square avec des espaces d’animation et un boulodrome très fréquenté. La présence de nombreux partenaires : OMJ, clubs sportifs, médiateurs, bibliobus et bibliothèque de rue avec ATD quart monde. Enfin, l’installation d’une toute nouvelle population de jeunes ménages, dans un habitat individuel renouvelé et accessible.

Cependant, des situations sociales fragiles y sont clairement repérées, comme le nombre important de bénéficiaires de minima sociaux, la surreprésentation des familles monoparentales, un taux de chômage parmi les plus élevé de la ville ainsi que des situations d’emploi précaire trop nombreuses. Le taux de logements sociaux est de 50 % avec des logements souvent vétustes où l’on observe une tendance au repli sur soi. Enfin, La Trébale présente des situations de santé dégradées pour lesquels il est nécessaire d’améliorer l’accès aux soins, notamment pour les enfants, les jeunes et les adultes touchés par des maladies liées au tabagisme, à la consommation d’alcool excessif ou encore à l’exposition professionnelle à l’amiante.

Ainsi, le transfert du cabinet médical du boulevard Laënnec au cœur du quartier, l’élargissement de son équipe à d’autres professions médicales et paramédicales et le projet de santé l’accompagnant, répond pleinement aux besoins précédemment exposés. La mise à disposition de salles pour les associations menant des actions de prévention répond enfin à une mission de santé publique en accord avec le contrat local de santé qui vous sera présenté dans la délibération qui suit.

Je vous remercie de votre attention,