Réforme des rythmes scolaires – intervention d’Arlette Mousseau CM de Saint-Nazaire

La réforme des rythmes scolaires à Saint-Nazaire

CM du 29 mars Déclaration au nom des élus EELV (Arlette Mousseau)

 

Ce retour à 4 jours et demi de classe est une très bonne chose. M. Darcos en supprimant de façon démagogique le samedi matin n’avait sûrement pas en tête la préoccupation de ce que sont les bonnes conditions d’apprentissage des enfants. Il était urgent qu’on en revienne à 4j et demi de classe/semaine.

Un tel changement, s’il est globalement bénéfique aux élèves et nous en sommes persuadés, touche à l’organisation de l’école, des enseignants, de toute la communauté éducative, des familles, de la vie associative, de la vie municipale etc.

A St-Nazaire comme ailleurs la mise en œuvre est délicate. De nombreuses questions pratiques bien légitimes des familles, des enseignants, nécessitent une prise en compte et des réponses, ce à quoi se sont attelés les services municipaux et la tâche n’est pas simple et n’est pas aboutie.

Pour compléter la journée raccourcie, il a d’abord été question d’un temps éducatif, puis d’un temps péri éducatif et finalement on parle d’accueil périscolaire. Temps sans doute quasiment à la charge des seules communes (ce qui n’est pas sans questionner sur l’égalité des territoires).

Face à un tel défi, nous déplorons la manière dont les décisions ont été prises, sans débat collectif. Le maire et les élus socialistes ont prisla décision de mettre en œuvre la réforme dès septembre 2013. Les élus passent des heures en réunion de toute nature et franchement pour cette question là on aurait dû prendre le temps nécessaire. Les questions de tous ceux qui sont impactés sont telles, qu’il fallait  pour informer,  rassurer par une communication claire, précise, au rythme des décisions formellement prises, ce qui n’est pas le cas !

Alors maintenant il faut avancer ! Nous attendons un comité de pilotage prochain pour travailler je l’espère, dans le respect de l’expression de la pluralité de l’équipe municipale. Sur la question de la participation financière des familles, si elle ne doit pas être taboue puisque la CAF semble conditionner son aide au dispositif à cette participation, il nous faut  être très vigilants pour ne pas pénaliser les familles et notamment celles qui sont en grande précarité au travail notamment.

L’année 2013-2014 sera une année d’expérimentation.

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